Mise au point: chevalerie et chevaliers

Le monde des Loups se rapproche certes d'un monde médiéval classique, mais il reste différent par certains aspects fondamentaux. Notamment, concernant la chevalerie, elle n'existe pas en tant que telle dans le monde des Loups. Ceci ne signifie pas qu'il n'existe pas un groupe de guerriers montés en armure, ils ont au contraire un rôle vital, notamment dans le Kevalis.

Et, en effet, ce sont plutôt des gens aisés puisque l'équipement et le cheval coûtent cher, ils peuvent donc assez souvent être originaires de la noblesse. Mais ce n'est en aucun cas une obligation. Un moyen courant et pratique, quoique peu glorieux, de se procurer de l'équipement, est aussi de détrousser des cadavres.

Et, quoiqu'il en soit, il n'existe aucune cérémonie d'adoubement institutionnalisée. Pas plus que d'écuyers, bien que certains combattants parmi les plus riches puissent avoir des aides pour s'occuper de leur équipement et de leur(s) monture(s). Mais c'est plus l'exception que la règle. Il convient de se souvenir qu'en ces temps troublés, pas mal de guerriers de métier, montés ou pas, sont avant tout des hommes assez rustres et brutaux, qui aiguisent leur épée avec une pierre à affûter sur laquelle ils crachent préalablement pour en améliorer le glissement.

On est là bien loin de l'idéal chevaleresque et de l'amour courtois tels qu'on peut les voir dans les récits de la Table Ronde. Les guerriers de métier se défendent, eux, leurs camarades et leur seigneur, mais leur code d'honneur va rarement au-delà. On peut néanmoins envisager certains rituels d'intégration à un bataillon spécifique, par exemple. Pour ce qui est des guerriers servant un seigneur, ce rituel est le serment d'allégeance, mais c'est le même que prêterait n'importe quel intendant en entrant à son service. Il n'existe pas de classe sociale de chevaliers.