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 Philippe de Castelys [Seigneur]

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Philippe de Castelys

Philippe de Castelys


Messages : 38

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MessageSujet: Philippe de Castelys [Seigneur]   Philippe de Castelys [Seigneur] Icon_minitimeVen 8 Nov 2013 - 23:46

Prénom : Philippe
Nom : de Castelys

Statut : Seigneur
Origine ethnique: Eiralien

Age : 23 ans
Sexe : Masculin

Histoire : Philippe naît en 142 dans le fief familial. Son père n'est autre que Hugues, le vieillissant baron de Castelys.
Les circonstances entourant la naissance de Philippe sont particulières : le royaume sort d'une guerre épuisante contre le peuple lydane, et la révolte gronde parmi les barons. Le monde traverse une période d'instabilité, et Hugues est un vieil homme épuisé sans héritier. Ses deux précédentes épouses sont déjà mortes en couche, n'ayant pas réussi à lui accorder un enfant viable capable de prendre la succession. Craignant de voir sa famille s'éteindre, Hugues contracte un troisième mariage avec Anne, fille d'un châtelain de Kevalis. Il a alors cinquante ans, elle n'en a pas vingt, et les détracteurs du baron raillent avec un certain mépris cette union jugée graveleuse, bien que la pratique soit plutôt courante au sein de la noblesse. Anne leur donnera tort en mettant rapidement au monde un fils, sauvant in extremis la famille de l'extinction.

Dès lors, le jeune Philippe fut élevé dans le confort et bénéficia de toute la protection que Castelys avait à offrir. Désireux de voir son fils s'épanouir et prendre sa succession dans les meilleures conditions, Hugues l'envoya étudier à la capitale pendant plusieurs années. Philippe se révéla un enfant doué, attentif mais également... capricieux. Toujours entouré de serviteurs chargés d'exécuter le moindre de ses désirs, le jeune homme nourrissait en grandissant un intérêt de plus en plus visible pour le pouvoir, le luxe, et également les femmes. Il eut probablement un grand nombre de maîtresses à Falyse, et il en eut bien davantage encore à son retour.
Fâché de voir son fils perdre son temps à courtiser des servantes, Hugues l'envoya faire ses classes. Selon lui, un futur baron devait faire valoir un certain nombre de faits d'armes, dans la perspective d'élever la modeste maison de Castelys. Philippe apprit l'art de manier l'épée auprès de maître Enguerrand, l'un des meilleurs maîtres d'armes que l'on pouvait trouver dans les Terres Méridianes - du moins se présenta-t-il de cette manière. Philippe se révéla assez doué à l'exercice sans pour autant démontrer un talent extraordinaire pour la chose. En même temps, Philippe y mettait une certaine mauvaise volonté, considérant qu'un homme de pouvoir avait plus intérêt à s'entourer des meilleurs hommes d'armes plutôt que de chercher à en devenir un lui-même.

Au début de l'année 164, le baron Hugues attrapa une forte fièvre et fut contraint de garder le lit. Il délégua tous ses pouvoirs à son fils en attendant son éventuel rétablissement. Devenu de facto baron sans en avoir encore le titre, Philippe ne se gêna pas pour agir à sa guise. Il amorça dès les premiers jours un changement radical dans la manière de diriger : rompant tous les accords passés par son père avec les corporations de marchands établies dans la région, jugés trop favorables à la baronnie, il manqua de peu d'entraîner une révolte. De sa chambre, le vieux baron eut vent du comportement de son fils. D'aucuns pensent que la déception de découvrir la bêtise de son fils unique précipitèrent sa fin. Toujours est-il qu'à la veille de son trépas, le vieil homme recommanda à Philippe d'écouter les sages avis de ses conseillers et de ne plus prendre de décision sans les concerter.

A la mort d'Hugues, Philippe fut proclamé baron de Castelys, quelques jours avant de célébrer son vingt-troisième anniversaire.


Description physique : Jeune homme au visage doux, tout respire la jeunesse chez Philippe. Une jeunesse naïve, on ne saurait le nier; mais pas seulement. Car on discerne dans son visage pâle, lisse, régulier une certaine froideur, un naturel violent seulement adouci par quelques rares sourires. Sa chevelure et sa barbe blondes aux reflets roux, ses dents blanches et régulières rappellent à s'y méprendre les traits de son regretté père et ne laissent aucun doute sur sa filiation légitime.

De taille moyenne, à peine un mètre soixante-dix, il n'a pas la carrure d'un aventurier et n'a d'ailleurs qu'un goût modéré pour l'aventure. S'il a bénéficié d'un entraînement régulier aux bons soins de Messire Enguerrand, maître d'armes de Castelys, et est plutôt adroit à l'épée, il n'y a que rarement recours, et pour cause, il sait que sa garde personnelle saura toujours mieux le protéger qu'il ne le pourra lui-même. Du reste, sa musculature assez développée ne lui sert pas à impressionner d'éventuels adversaires mais plutôt à attirer à lui les belles dames.

Pourtant, ces mêmes dames se disent plutôt attirées par ses yeux bleus brillants au regard pénétrant, intriguant et mystérieux. Ce même regard inquisiteur qui fait aussi bien chavirer les cœurs de ces dames que trembler ses adversaires est peut-être ce qui caractérise le mieux Philippe : ami fidèle en apparence, on ne sait jamais vraiment à quoi s'en tenir avec lui.


Description psychologique : Ai-je dit que Philippe méprisait la violence ? Ne vous méprenez pas, j'aurais certainement eu tort. Car s'il ne la pratique pas lui-même et se salit rarement les mains, Philippe nourrit un appétit profond pour les histoires guerrières. Dès qu'il a su lire, il s'est plongé dans les récits épiques des grands empereurs qui ont su façonner le monde à leur image par le biais de glorieuses conquêtes. Né un siècle et demi après la chute de l'Empire, le jeune homme en sait pourtant peu de l'antique civilisation qui précéda son ère. Enfant, il a souvent rêvé d'être un chef de guerre, un meneur d'hommes; il s'imagine aujourd'hui encore être promis à un destin glorieux. Mais son expérience de la guerre ne va pas plus loin que les récits de son père sur la guerre sainte lydane, qui s'acheva peu avant sa naissance.

Philippe est avant tout un amoureux de ses Terres Méridianes natales, et voue une ferveur toute particulière à la civilisation eiralienne. Cette ferveur parfois exagérée ne l'empêche pas d'éprouver des réserves à l'idée de voir le royaume dirigé par une femme. Sans tomber dans une misogynie exacerbée, Philippe est, malgré son jeune âge, assez conservateur, attaché aux vieilles traditions. Autant dire qu'il a une vision très précise de ce que doit être la place des femmes en société. Pour le reste, en bon noble qui se respecte, il a les caractères que l'on retrouve habituellement chez les fils uniques de la haute noblesse : l'intransigeance, l'air hautain, le dédain de tout ce qui est d'un rang inférieur. Et l'égocentrisme. S'il est une chose qu'on remarque rapidement, c'est que le jeune Philippe a une confiance totale en lui, une confiance absolue, aveugle même. Son jeune âge et le fait qu'il n'ait jamais été remis à sa place ou contredit d'une quelconque façon que ce soit l'a amené à croire qu'il était impossible pour lui de se tromper. Il ne supporte pas qu'on le contredise même sur le sujet le plus anodin. Ce manque de remise en question de soi peut s'avérer problématique, et le conduire à prendre des décisions irréfléchies. Pourtant, il ne manque pas d'éducation et a été préparé à succéder un jour à son père : instruit en politique, en droit et en diplomatie, brillant orateur, il n'est pas dépourvu de qualités honorables. Il est seulement encore un peu jeune et manque d'expérience. Son avenir en tant que baron de Castelys lui apprendra peut-être ce qui lui fait tant défaut : la patience et le recul.


Allégeances, liens hiérarchiques

Suzerain de : /
Vassal de : Malgré ce qu'il pense de la place des femmes en société, Philippe est vassal d'Aliénor d'Ombreval, et bien sûr de la Reine Iseult.

*** Réservé aux seigneurs ***

Région de la seigneurie : Les Terres Méridianes

Nom de la seigneurie : Castelys

Description de la seigneurie : Castelys est la demeure de la maison Castelys dans les Terres Méridianes. Elle borde le fleuve de Soleann. Le château de Castelys est un édifice de forme triangulaire, doté de tours à chaque angle et reliées d'épais murs surmontés de créneaux.
Aux abords de la ville se trouve un étang où, selon la légende, un antique seigneur facilement irritable faisait noyer certains de ses sujets. L'étang a conservé aujourd'hui une allure sinistre, et seuls les téméraires osent s'y baigner, souvent pour braver le mauvais sort.

Castelys est une baronnie d'importance modeste. Le domaine n'est pas très grand et ne tire pas de revenus excessifs du travail de ses serfs, mais la vie y est plutôt agréable - du moins pour le baron et son entourage.


Blason : Une fleur de lys d'or sur champ noir.
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Le Loup
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Messages : 364

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MessageSujet: Re: Philippe de Castelys [Seigneur]   Philippe de Castelys [Seigneur] Icon_minitimeSam 9 Nov 2013 - 11:08

L'admin frustré a écrit:

Bah... Rien à redire. Pourtant, j'ai cherché, hein, pour maintenir ma réputation d'admin maniaque casse-couilles, mais pas de fautes d'orthographe, pas un truc qui montre qu'il connaît pas le contexte... Bref, tout ça se tient. Rien à y redire, je ne sers à rien. Et bien que je le déteste pour ça, j'aurais tendance à valider sa fiche direct.
Dégoûté.

Entre avant que je te bouffe.

Et n'oublie pas de fournir à Aliénor tout ce qu'il faut pour faire la déco de ton petit coin de paradis.

*se retourne sur un vieux fémur déjà abondamment rongé, et s'occupe de le réduire méthodiquement en esquilles pour passer sa frustration*
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